.png)
L'article date du 23 Mars 2020.
Pour ce LTSVISION, on vous présente Fredericka, fondatrice de la marque de vêtement Childhoold. Fredericka partage son parcours scolaire et professionnelle, ses rencontres, sa vision de la mode et son expérience.
LAETUS : Salut Fredericka, peux-tu te présenter et décrire ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
Fredericka : Je m’appelle Fredericka Molondoko, j’ai 20 ans, je suis couturière et créatrice de la marque de vêtement, Childhoold. La couture me vient de ma grand-mère, qui m’a transmis cette passion pour le textile. Dès le lycée, j’ai décidé de m’orienter vers un Bac Pro Mode sur 3 ans.
Ces 3 ans m’ont permis d’avoir une première approche du monde de la mode : au total, j’ai pu faire 5 stages de 1 mois d’apprentissage. J’ai eu aussi l’opportunité de travailler au côté du père de Marion Cotillard, Jean-Claude Cotillard, en créant les costumes de ses pièces d’opéras. Ensuite, j’ai eu l’occasion de participer aux “Trophées de la Mode”, un concours de mode inter-écoles de commerce. On avait pour thème le groupe Memphis et je suis arrivée sur le podium en 2ème position.
Puis, après l’obtention de mon bac, j’ai travaillé chez Cartier, ce qui m’a apporté précision et rigueur. J’ai aussi eu l’occasion de travailler avec trois marques en Freelance : je les ai aidées à monter leurs collections.
C’est à ce moment, en Juin 2019, que je me suis rendue compte que j’avais l’envie de me lancer dans la création de ma marque Childhoold. Je me suis d’abord consacrée au sur-mesure, puis j’ai lancé mes collections (4 au total). Puis, j’ai participé à un projet sur le thème de la Paris Fashion Week en Février 2019 où j’ai exposé dans un showroom en plus d’avoir participé à un défilé.
J’ai décidé d’arrêter mes études pour me consacrer à mes créations.
L : Quelques adjectifs pour décrire Childhoold ?
F : Je dirais épuré, original, travaillé et un mélange de styles streetwear pour les hommes, un côté urbain chic pour les femmes.
L : D’où te vient cet intérêt pour la mode ?
F : Je pars du principe que l’on a tous un intérêt pour la mode étant donné qu’elle nous entoure. Je dirais même qu’elle est primordiale pour chacun. Je ne me passionne pas pour la Haute Couture en particulier. Je ne suis pas très assidue quand il s’agit de regarder des défilés luxueux et je ne suis pas une incollable (rires) mais j’aime le vêtement, le tissu et les matières, c’est évident. Je me suis toujours vue comme une couturière par passion du vêtement.
L : Parlons de ton style, comment le décrirais-tu ?
F : Je suis un peu garçon manqué (rires), je dirais plutôt basique et je privilégie le confort, jean large et Air Force 1, ça me décrit assez bien. Je fais très “Tomboy” (rires)
L : Où achètes-tu tes vêtements ?
F : Ca varie assez souvent, je n’ai pas de barrières. Ça peut aller de l’abordable au luxe, tout dépend des pièces. Je m’habille chez H&M, Dolce & Gabbana, Zara, Nike, Carhartt, Uniqlo, Louis Vuitton et quelques pièces de vintage.
L : D’ailleurs, quelles sont tes marques préférées ?
F : J’en ai plusieurs. Dans le luxe, définitivement Hermès, Dior et Louis Vuitton. Pour les marques de prêt-à-porter, je dirais Zara, Nike et Dickies.
L : As-tu des modèles ?
F : Totalement ! Briana Shanèe, fondatrice de MATTE brand pour son style, son côté bosseur et son état d’esprit. Il y a aussi Naomi Campbell pour sa prestance et son contrôle de soi.
L : Que penses-tu du Streetwear en France ?
F : Je pense qu’il n’est pas assez travaillé et prononcé contrairement aux années 90, meilleure période Streetwear selon moi, ce serait sympa si on osait plus !
L : Quels sont tes futurs projets ?
F : En ce moment, je travaille avec Baeredith, une jeune artiste que j’ai la chance d’habiller et j’espère pouvoir faire ça avec d’avantages d’artistes, idéalement une dizaine. J’aimerais également sortir plusieurs collections par an et officialiser ma marque pour me professionnaliser.
Suivez @laetus.store sur Instagram !
