Cet article date du 18 Mars 2020.
Dans ce LTSVISION, voici Jérémy, jeune créateur de la marque Rogue Farmer. Jérémy partage son parcours, la vision de la mode et ses premiers pas dans le milieu.
Hello Jérémy, peux-tu te présenter et décrire ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
Jérémy Perez, 31 ans. J’ai fait un BEP Vente : n’étant pas très scolaire, je passais plus de temps à dessiner qu’à écouter les profs. J’ai grandi en Ile-de-France dans le 77.
J’ai toujours été passionné par la confection de vêtements, l’impression et le design en général, quitte à faire des choses un peu chelou. Dans les années 2000, à l’époque des marques lrg, Rocawear, Akademiks et autre, j’achetais pas mal de vêtements à Châtelet. Une fois rentré à la maison, j’observais chaque détail des vêtements : les coutures, les étiquettes, etc. Je gardais même toutes les étiquettes cartonnées dans une boite.
Plus tard, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure Rogue Farmer, ma marque de vêtement. C’était une décision importante pour moi, surtout quand tu te lances dans le textile sans rien connaitre. Au départ, c’est compliqué : tu pars de zéro, tu ne connais rien du métier. Mais quand t’es passionné, tu t’en fous : même si le parcours est long, tu fonces, étape par étape, car c’est très enrichissant.
D’où te vient cet intérêt pour la mode ?
Ça date de l’époque du collège, l’époque de Dia collection, Bullrot, Royal Wear, etc.
Ce sont des exemples de réussite français en matière de marque de vêtement, donc forcément c’était plus simple de s’y identifier.
A 12 ans, je me disais déjà que je ferais une marque comme Mohamed Dia. J’ai aussi pratiqué le graffiti pendant un moment de ma vie. Ça a surement influencé mon côté créatif. J’ai toujours eu un attrait pour l’art en général.
Parlons un peu de ton style vestimentaire, comment le décrirais-tu ?
Très simple, jeans, t-shirts, hoodies, un peu de sportswear.
J’achetais beaucoup de vêtements et de sneakers fut un temps mais je me suis aujourd’hui calmé.
D’ailleurs, quelles sont tes marques de vêtement Streetwear / High Fashion préférées ?
Depuis toujours, ma marque de vêtement préféré est clairement Ralph et encore plus avec les pièces iconiques des années 90 qui ressortent depuis quelques années. J’aime bien aussi Palace, Staple pigeon, Bape, Palm Angels pour ne citer qu’eux.
Que penses-tu du Streetwear en France aujourd’hui ?
C’est cool, il y a de plus en plus de marques qui font des bonnes choses. Il y a plein de styles différents, plein de nouveaux créateurs. La proposition est large, il y en a pour tous les goûts.
Quels sont tes futurs projets ?
Aller plus loin avec ma marque et, par la suite, pourquoi pas envisager des collabs.
Un exemple de marque avec qui tu souhaiterais faire une collaboration ?
La première marque qui me vient à l’esprit, c’est Nike. Ça serait un rêve et à la fois un gros défi pour moi. Ils ont fait pas mal de collab’ folles ces dernières années. Puis je suis Nike depuis tout petit, avec les Air Pippen, les Charles Barkley, les Air Max 95, etc. Je voyais ça comme des œuvres d’art et je pense que Nike a marqué l’enfance de tous les kids des années 90.
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